L’inspiration nourrit, elle peut piquer aussi!

Parc de Saguaro

L’inspiration, beaucoup l’aiment, beaucoup en ont besoin. 

Par touches ou en abondance, en permanence ou à l’occasion. elle accourt au galop ou on va la débusquer, quelque part.

Tout le monde peut s’inspirer de tout le monde, et c’est très bien ainsi. Au détour d’une conversation, d’une lecture, d’une image ou d’une sensation, les sources sont inépuisables.

Les idées ne nous appartiennent pas, elles vont et viennent. On les attrape au passage, on les combine, on les expose, on les cultive pour qu’elles se reproduisent et mutent. Ou pas. 

Les idées sont volatiles. Les écrits, eux, sont d’une autre nature: ils créent une histoire. Ils forment un récit.

Tout travail d’écriture, que ce soit un livre, un article, une brève est un acte de création. En tant que tel, il est de facto soumis au droit d’auteur. Explicité ou non.

S’inspirer des idées des uns et des autres est totalement différent d’un copié-collé de texte écrit par autrui, que l’on s’approprie impunément.

Ne pas faire mention de l’auteur d’une citation ou d’un texte est un manque de respect et de reconnaissance; s’attribuer mot pour mot un texte ou une partie de texte sans citer ses sources est un plagiat (pouvant être sanctionné au pénal pour ceux qui l’ignoreraient!)

Pour ma part, j’utilise les licences Creative Commons:

« Attribution – Non commercial – Pas de modifications »,

et explique ce que cela signifie: « Vous êtes libre de le partager autant que vous le souhaitez, à condition de ne pas le modifier et de toujours mentionner Audrey Chapot comme auteur en incluant un lien vers: www.audreychapot.com« 

Je le stipule pour chaque article, sauf pour ceux (jusqu’à présent) publiés dans lepetitjournal.com puisqu’il s’agit d’une chronique invitée sur un média officiel.

Les écrits devraient se propager dans le respect de la création des auteurs; la circulation des écrits est à mon avis profitable à tous, tant que les règles élémentaires de bienséance sont respectées.

Alors je regrette les moments où je « tombe par hasard » sur des paragraphes complets de plusieurs de mes articles issus du Petitjournal.com, repris mot pour mot, sur les pages de blog de « collègues », sans aucune mention à l’auteur initial.

#stopplagiat #respect